ENVIRONNEMENT
Un site protégé
T'es un boss ! : le mot caché est "COUCOUS"
Si les bords du Bras du Chapitre ont gardé un caractère sauvage très vert, c’est qu’ils sont protégés. En respectant les règles de protection, chacun peut contribuer à sa sauvegarde.
Les bords de Marne à Créteil sont inscrits comme «site pittoresque». Quelles sont les obligations d’un
tel classement ?
La zone qui s’étend de la rue du Barrage à la rue du Moulin et du chemin du Bras du Chapitre à la rue des Écoles est inscrite à l’inventaire des sites. Dans ce périmètre de protection, il faut solliciter l’avis de l’architecte des bâtiments de France pour toutes les constructions. Cette inscription est cependant bien moins contraignante que le classement.
Y a-t-il des obligations en terme d’essences d’arbres à planter, de taille à respecter, d’abattage et de maintien
d’un certain nombre d’arbres sur les terrains des particuliers ?
Le PLU, plan local d’urbanisme, impose pour toutes constructions un nombre d’arbres de haute tige. La surface des espaces verts doit représenter au moins 50 % de la surface du terrain. Par ailleurs, on demande un arbre de haute tige pour 100 m² de terrain.
Il n’y a pas d’espèce protégée en soi. Seul le square Jullien bénéficie d’une protection juridique en tant que «terrain classé». On n’a pas le droit d’y couper les arbres, ni d’y construire un bâtiment, sinon une cabane de jardin. C’est aussi le cas du parc des Ravageurs et du jardin de la maison de l’Abbaye (rue du Moulin).
Le parc des Cigognes et le stade de l’île Brise-Pain sont eux classés en zone naturelle. Ces terrains sont inconstructibles sauf pour des activités de loisirs et sportives.
L’île des coucous est également classée. Et s’il y a des constructions, les travaux ne peuvent concerner que des améliorations. Il n’est pas possible de doubler la surface d’une construction ou d’entreprendre une construction neuve.