RUE LOUISE

Le plasticien Villeglé m’a rendue mondialement célèbre !

Nichée « au bout » de Créteil, juste avant Bonneuil-sur-Marne, entre la RN19 et la Marne, la rue Louise est une impasse qui prend sa source à la confluence de la rue de la Pomme et la rue de Reims. Elle a également un accès par la rue du Morbras, uniquement à pied, puisque cette dernière est en escalier.

La zone a appartenu à la propriété du château du Rancy. Il s’agissait des terrains d’exploitation de la ferme du château. En 1895, la famille de Marbot n’habite plus les lieux et cède les terrains situés sur le territoire de Créteil. Toute la zone est lotie. L’une des premières habitantes à s’y installer se prénommait Louise. Son mari, Louis Besse, maçon, y construira lui même leur maison qu’on aperçoit encore aujourd’hui au 42 et 42bis de la rue.

C’est Paul Casalis, maire gaulliste de 1945 à 1953 et médecin de la famille, qui aurait donné le nom de « Louise » à la rue, en hommage à cette mère d’un résistant communiste déporté à Auschwitz. René Besse, le fils de Louise, a survécu à l’horreur et témoigné de ce qu’il a vu et vécu durant « mille et neuf jours » (titre de l’ouvrage publié aux éditions « Les Ardents ».

On notera enfin que la rue Louise est mondialement connue depuis que le plasticien Jacques Villeglé, célèbre pour ses affiches lacérées, a donné le nom « Rue Louise – Créteil, mars 1975 » a une de ses œuvres…

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